Publié dans Société

Production de vaccins contre la Covid-19 en Afrique - Une enveloppe de 600 millions d’euros disponible !

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

200 millions d'euros pour le propre compte de la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale. 156 millions d’euros de Proparco, filiale du groupe Agence française de développement (Groupe AFD), dédiés au secteur privé. 144 millions d'euros de l’Institution allemande de financement du développement  (DEG) et 100 millions d'euros de la Banque de développement américaine (DFC). Ainsi, une somme de 600 millions d’euros va servir dans le traitement du coronavirus ainsi que la production de vaccins contre cette pandémie sur le continent africain.

 

Lors d’un point de presse numérique réalisé hier, un accord conjoint de financement a été annoncé par quatre institutions financières de développement en faveur d’Aspen Pharmacare Holdings Limited, le groupe pharmaceutique de premier plan en Afrique du Sud. Ce financement aidera notamment cette plus grande société pharmaceutique d’Afrique à refinancer sa dette existante et à renforcer son bilan, en soutenant ses opérations, notamment la production de vaccins et d'autres thérapies sur les marchés africains et émergents. L’accroissement du savoir-faire en matière de fabrication de vaccins et le partage des connaissances en Afrique constituent également les objectifs de cette association entre IFC, Proparco, DEG et DFC. « Aspen étend son rôle dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 en Afrique, et s'est associé à Johnson & Johnson pour préparer, finaliser, remplir et emballer le vaccin contre la Covid-19 de Janssen, une société Johnson & Johnson dans son usine stérile en Afrique du Sud. Et avec cette nouvelle installation, elle a pu offrir à Johnson & Johnson une capacité de remplissage, de finition et d'emballage pour son vaccin contre le coronavirus, les premiers lots ayant déjà été produits », ont avancé Gayle E. Smith, coordinateur du département d’Etat pour la réponse mondiale à la Covid-19 et de la sécurité sanitaire et David Marchick, chef d’exploitation de l’Agence américaine de financement pour le développement international. Et d’après leurs précisions, ce projet répond aux efforts essentiels de production de vaccins sur le continent africain, conformément à la stratégie du Président des Etats-Unis Joe Biden pour mettre fin à la pandémie.

Rappelons aussi que l’Union africaine et l’Agence de santé publique de l’Union africaine (CDC Afrique) ont annoncé en avril 2021 une ambition pour l’Afrique de fabriquer 60 % de ses besoins en  matière de vaccination de routine sur le continent d'ici 2040. Actuellement, l’Afrique ne fabrique qu’environ 1 % des vaccins qu’elle utilise.

Recueillis par K.R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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